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Titouan, Margaux & Marius
26 novembre 2014

Dans ma bibliothèque

                                               Agnès-Ledig-Pars-avec-lui-Une

"Il y a Roméo, pompier professionnel qui chute très gravement en sauvant la vie d'un enfant. Il y a Juliette, l'infirmière du service de réa où il va tenter de recoller les mille morceaux de son corps et de son coeur.Ils souffrent tous les deux. Roméo de ne plus pouvoir s'occuper de Vanessa, sa petite soeur adolescente, rebelle et fragile. Juliette d'éprouver des difficultés à concevoir un enfant dont le désir est plus fort que tout, malgré un compagnon humiliant et violent. Il y a aussi Guillaume, un collègue infirmier en quête d'équilibre. Et puis Malou, la grand-mère de Juliette, qui, à quatre-vingt-quatre ans, ne croit plus au hasard depuis bien longtemps."

Ce troisième roman d'Agnès Ledig est un bel écho aux deux premiers, Marie d'en haut et Juste avant le bonheur avec toujours ces personnages qui se croisent, se rencontrent et s'éloignent sans jamais se perdre. Une histoire de vie dans un monde où le hasard n'a pas vraiment sa place. Une histoire d'amour bien sûr mais aussi de respect de soi qui nous enseigne qu' "être heureux, c'est regarder où l'on va.. non d'où l'on vient"
"Cher Toi,
Il y a des hommes lourds  qui pensent être couillus comme des taureaux de concours, qui écrasent de leur virilité malsaine les femmes trop fragiles et il y a des hommes élégants et délicats qui les considèrent et les respectent dans leur fragilité.
Il y a des femmes fatales qui n'ont de vraiment fatal que le vide intersidéral de leur cœur, qui maltraitent les hommes sensibles et il y a des femmes attentionnées et touchées par les hommes qui osent montrer leur failles.
Certaines combinaisons à l'intérieur de ce petit monde sont parfois improbables quand d'autres se fond dans une harmonie parfaite, parce que tout colle, tout s’emboîte, même les failles. Surtout les failles.
La première fois que je l'ai vu, mon frère était en bouillie, le retour au foyer me guettait. Il était là, il me souriait gentiment, pour me soutenir pendant que je regardais mon frère, dont les lambeaux tenaient ensemble grâce à des fils, des bandes et probablement un peu de Saint-Esprit en spray. Ma petite voix m'a dit: "Pars avec lui."..."

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