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Titouan, Margaux & Marius
19 novembre 2013

Le 2ème

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On se demande si on va l’aimer autant, si on aura du temps pour lui, si on fera tout pareil, si le premier ne sera pas jaloux, si le deuxième ne sera pas lésé….

C’est vrai que le premier, le centre de toute notre attention, c’est un peu l’enfant crash test, on essaye, on voit, on apprend. Avec le deuxième on sait à quoi s’attendre, on achète utile, on fait bien, on s’organise mieux. Le pliage du lit parapluie et de la poussette n’ont plus aucun secret pour nous, on peut donc se concentrer sur les choses essentielles. Quand le deuxième est encore nourrisson c’est assez simple il n’a finalement besoin que de câlins et de soins. Ça se complique beaucoup plus vers 6 mois quand il prend conscience du monde, de l’espace, des personnes et devient lui aussi demandeur.

Le quotidien s’en trouve un peu bouleversé, car si notre cœur a la faculté de grandir à l’arrivée de chaque enfant, nous ne disposons pas d’un bras supplémentaire pour les tâches quotidiennes (il faut d'ailleurs dire aux chercheurs d'arrêter de chercher, le 3ème bras c'est LA trouvaille du siècle). Il faut donc faire l’impasse sur certaines choses et essayer de trouver le bon créneau pour chacun. Marcel Rufo souligne joliment qu’avec le deuxième enfant, le Papa tient l’occasion de jouer le « rôle de sa vie » en s’amusant seul avec l’aîné, tandis qu’on s’occupe du bébé (en prenant soin d’inverser les rôles régulièrement, hein !).

Finalement, ma seule vrai question était de savoir si je serais aussi impressionnée, émerveillée et admirative des progrès et de l’évolution de ce petit deuxième. Si cette impression de déjà-vu ne viendrait pas gâcher les grands moments de vie d’un tout petit. Me voilà rassurée car quand j’ai vu ma fille faire ses premiers pas la semaine dernière j’étais dans un tel état d’euphorie intérieure (oui, je n’étais pas seule, je ne pouvais pas exploser de joie et faire la danse de l’allégresse autour d’elle). Je me suis rendu compte, que ce soit le 1er ou le 2ème, l'émotion est là. Les premiers sourires, les mots, les câlins, quand elle me prend dans ses bras et qu’elle pose sa tête sur mon épaule, c’est comme pour le premier, un grand cri d'amour.

Et pour finir j’ose répondre à la question la plus controversée du monde maternel : OUI j’ai un enfant préféré !….. Mais ce n’est jamais le même.

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