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Titouan, Margaux & Marius
4 décembre 2015

Avoir un troisième enfant

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"Je ne sais pas comment tu fais déjà qu'avec deux je ne m'en sors pas !" est l'une des phrases que j'entends le plus depuis que Marius est né. Avoir trois enfant à Paris (et reprendre son boulot) semble être une douce folie pour bon nombre de personnes. ça l'était aussi pour moi il y a quelques années quand je ne m'imaginais pas mère de famille nombreuse. Mais malgré le peu de recul que j'ai aujourd'hui je dois dire que l'arrivée de Marius a été bien plus simple que celle de Margaux. Je vous l'avais déjà dit j'ai trouvé l'arivée du deuxième vraiment difficile, mon aîné avait tout juste 2 ans, n'était pas encore propre et entamait son terrible two. Et puis 1 enfant pour 2 adultes nous permettait d'alterner quand il y avait saturation alors qu'avec 2 enfants il y en avait toujours un dans nos pattes. Plus jamais seul voilà ce que signifiait pour moi d'avoir 2 enfants. Alors l'arrivée du troisième m'inquiétait un peu il faut bien l'avouer. Ils allaient devenir plus nombreux que nous ! Mais finalement ce n'est pas plus difficile qu'avant. Il y a bien les nuits hachées qui compliquent énormément les journées où les grands sont réveillés et entendent avoir aussi leur part de parents ou les moments de chaos quand les 3 réclament quelque chose en même temps et parfois chez nous c'est zone sinistrée entre les cris, les pleurs, les jouets et les bêtises que génèrent trois petits enfants dans une maison. Mais Marius n'a pas vraiment changé notre façon de vivre, il y a avait déjà des moments fous, des moments flous et plus beaucoup de moments calmes. Le plus dur reste la patience et ça pour toute la famille, ne pas s'énerver et expliquer encore, ne pas avoir son biberon tout de suite et pleurer un peu, ne pas aller au parc quand c'est la sieste... tout le monde doit maintenant attendre un peu et la patience n'étant pas notre fort, ça râle beaucoup .La notion d'équité a elle aussi évoluée, avec trois enfants nous ne pouvons plus "offrir" ou faire les mêmes choses en même temps avec les trois. Les enfants doivent donc accepter de ne pas avoir la même chose au même moment. Avant quand je prenais quelque chose pour l'un il y avait toujours un petit quelque chose pour l'autre par soucis d'égalité. Mais ce n'est financièrement et logistiquement plus possible aujourd'hui de multiplier par trois ce principe. Quand j'achète quelque chose à Marius qui en a besoin j'explique aux autres pourquoi eux n'auront rien cette fois. L'équité est pour moi une notion très importante mais c'est en discutant avec une amie issue d'une fratrie de quatre que j'ai compris qu'on ne pouvait pas toujours offrir à tous quelque chose sous prétexte qu'un seul avait eu. L'amour des parents n'est pas proportionnel à cette équité là.  Alors j'alterne et j'explique pourquoi j'achète quelque chose à Margaux alors que Titouan lui n'aura rien et inversement  C'est plus dur pour Titouan lui qui a toujours tout eu mais je crois que finalement ça lui fait aussi du bien, il apprend la patience, le partage et surtout la valeur de l'argent, des notions plus qu'importantes aujourd'hui. Le plus compliqué avec trois enfants c'est d'avoir trois fois moins de temps pour soi, c'est sans surprise, s'isoler, bouquiner, se pomponner ou même manger chaud est devenu un luxe. MAIS nous savions déjà tout ça, on s'y attendait et bien souvent avec l'Homme on en rigole. Je crois que c'est ça le plus important essayer de rire de tout et surtout de nous . Avoir un troisième enfant c'est un peu un défi et un sacré pied de nez à cette vie qui semble parfois si fragile...

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