Dans ma bibliothèque
Ce livre tout le monde le lit au boulot, du coup j'étais impatiente qu'il tombe enfin sur mon bureau ce qui a bien fini par arriver et je dois dire que je me suis vraiment plongée dans ce thriller psychologique, premier roman de S.J. Watson. Le thriller n'est pourtant pas le style de lecture que j'affectionne habituellement mais là on est dans une intrigue psychologique assez prenante qui m'a presque rappelé certains romans d'Amélie Nothomb que j'avais adoré.
A la suite d'un accident survenu une vingtaine d'années plus tôt, Christine est aujourd'hui affectée d'un cas très rare d'amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu'elle a en fait 47 ans et qu'elle est mariée depuis vingt ans. Et chaque matin, son mari Ben lui raconte, l'accident, l'amnésie. Mais Christine a un secret qu'elle ne partage qu'avec son médecin le docteur Ed Natch, son journal, dans lequel elle note tout ce qui se passe et qu'elle relit chaque matin pour comprendre son histoire. Elle découvre alors les incohérences, les questions, ce qu'on lui dit, ce qu'on ne luit dit pas, les doutes, la peur. A qui peut-elle vraiment se fier? Et si son cerveau lui jouait des tours, si elle s’inventait des souvenirs?
« J'avais la certitude qu'il devait y avoir une clé, un souvenir qui allait déverrouiller tous les autres »
La seconde partie du roman est rédigée de façon à ce que le lecteur découvre le journal de Christine en même temps qu'elle le relit chaque matin. Si j'ai trouvé la première partie un peu lente, là tout s'accelère, on partage avec Christine ses doutes, ses soupçons et surtout on ressent le vide immense qu'une mémoire vierge peut procurer.
Quelque chose a été ajouté, quelque chose d'inattendu, de terrifiant. De plus terrifiant que tout ce que j'ai vu aujourd'hui. Là, sous mon nom, à l'encre bleue et en lettres majuscules, se trouvent les mots suivants :
NE PAS FAIRE CONFIANCE A BEN
Mais il n'y a rien que je puisse faire. Je tourne la page. Je commence à lire l'histoire de ma vie." (p. 45)- See more at: http://unjourunlivre.blogspot.fr/2013/04/sj-watson-avant-daller-dormir.html#sthash.uJ1CufR9.dpufLa seconde partie du livre est rédigé de manière à ce que le lecteur lise le journal de Christine en même temps que celle-ci le relit chaque matin, cette technique de narration l'amène à se mettre à la place de Christine à douter de tout, à remettre en question les faits et les personnes qui l'entoure
Jusqu'à la dernière page du roman on a a coeur de découvrir avec elle qui elle est vraiment, de faire la lumière sur son passé... et de comprendre son présent.